Le Colvert du Peuple, avec ses plumes écologistes, anticapitalistes, antiracistes, anarchistes et féministes, a éclos dans les terres fribourgeoises !
Feuilleter certains journaux est devenu de plus en plus affligeant pour de nombreuses personnes. La plupart des médias s’évertuent à maintenir le statu quo en nous cachant la réalité, ou en l’emmiellant. Ils nous saturent d’un message unique et édulcoré: dressage efficace des masses par le
subconscient.
Si la population ne fait pas preuve d’un minimum de méfiance, elle finit quotidiennement engourdie par les salades de la presse. Nous ne devrions pas avoir à fureter l’objectivité dans ce flux d’informations vaporeuses.
Il ne s’agit pas de déverser nos vérités brûlantes sur les corps déjà meurtris de nos concitoyens, mais de réveiller celles qui gisent au fond de leur cœur.
Arwen
Après avoir laissé suffisamment fermenter notre dégoût, l’idée nous est venue de créer un journal alternatif à Fribourg, focalisé sur les thèmes les plus souvent déformés dans l’actualité:
Les enjeux et les causes de la crise climatique, les effets désastreux de notre société patriarcale, l’impossibilité de la croissance économique, les bavures policières, les tromperies de nos politiques, le racisme latent de nos institutions… La liste est encore longue et se rallonge sans cesse.
Une petite équipe d’autrices et d’auteurs s’est alors lancée dans la rédaction des premiers articles. Pour ces amatrices et amateurs bénévoles, l’absence de pouvoir et de chef·fes pallie le manque de salaire. Vous ne verrez pas de pub clignoter sur les pages de ce site. Vous ne serez pas tenté d’acheter la dernière brosse à dents électrique.
Nous désirons apporter un regard critique et radical sur le monde qui nous entoure et espérons que l’engagement de nos rédactrices et rédacteurs nous permettra de proposer un contenu éclectique et de qualité.
Nous encourageons également toute personne à nous faire parvenir un article ou une idée de sujet, dans la mesure où elle estime que celle-ci correspond à la ligne éditoriale.
Le degré de radicalité d’une lutte se doit d’être proportionnel à ce et ceux qu’elle engage, à ce et ceux qui sont maintenus en suspension, entre la lumière et l’obscurité, en attendant le verdict final. En ce sens, les défenseurs de ce monde, qui ne sont rien d’autre que les défenseurs de leurs propres privilèges, n’ont pas même le monopole de la radicalité ; seulement celui de la folie.
Eléonore
Plus qu’un simple journal, cette plateforme encourage les luttes à converger et les militant·es à se rencontrer. Manifestations, formations, conférences ou tout autres événements engagés peuvent ainsi être ajoutés librement au calendrier participatif. Ensemble, soyons les phalanges du point levé!
Toujours dans une vision de convergence, divers collectifs et associations de la région sont représentés sur le site. Néanmoins, cela ne signifie pas qu’iels adhèrent au contenu de tous les articles. Les discours fédérateurs ont leurs limites…
Un coin ressources permet également de partager différents documents et brochures utiles aux activistes et aux personnes victimes d’oppression.
Converger n’équivaut pas forcément à ramener toutes les luttes en une seule. Il s’agit plutôt de promouvoir ensemble la lutte partout où elle est nécessaire et de se rappeler que chaque lutte est en lien avec les autres et qu’elles peuvent parfois se rencontrer.
Pockerlost
Ce journal plaira aux citoyen·nes qui en ont marre. Marre de lire des mensonges, marre de survoler des futilités, marre des médias dépravés, des journalistes bornés et des interviews tronqués. Marre de voir leurs lettres censurées, dénaturées, étouffées. Il plaira à celles et ceux qui en ont marre de voir que l’argent contrôle la communication et que la communication contrôle la population.
Cependant, ce journal ne plaira pas à tout le monde…
Courage à vous et j’espère que parmi nous on en trouvera aussi. Un combat reste un combat !
Bravo pour cet initiative! Elle vient -de mon point de vue personnel- au bon moment: Dans les Freiburger Nachrichten a été lancé un débat concernant la censure dans les journaux, et « La Liberté » vient de censurer mes deux derniers courrier lecteurs.
Je vous propose donc spontanément d’ouvrir un jour une rubrique où on peut publier les courrier lecteurs comme on les a envoyé à un de nos quotidiens (Freiburger Nachrichten., La Gruyère et La Liberté). Il arrive malheuresement trop souvent, que ces journaux essaient de « modérer » la critique envers des autorités locaux au lieu de laisser les lecteurs s’exprimer librement. Bien évidemment, aussi dans des courrier lecteurs, le choix des mots doit être conforme à la loi.