La Suisse se clame bonne élève dans la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul, laquelle prévoit notamment des obligations pour les États concernant l’accueil des femmes* ayant dû fuir leur pays d’origine. Les motifs de fuite spécifiques aux femmes* sont reconnus au travers d’une simple ligne dans la loi suisse sur l’asile (LAsi) dont l’application est compliquée. Comme souvent, entre les promesses politiques et la réalité, il y a tout un monde.
Les femmes et personnes appartenant aux minorités par leur identité de genre et/ou orientation sexuelle ne sont pas suffisamment protégées par le système d’asile suisse, pire, ce système exerce sur elles* des violences spécifiques. Lors de cette soirée, il s’agira tout d’abord de dresser un état des lieux des avancées qui ont eu lieu ces dernières années puis de procéder à un tour d’horizon des progrès qu’il reste à atteindre et à exiger.
Avec Sophie Guignard et Marie-Claude Hofner