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Arracher une pub le vendredi soir, la nouvelle hype ? #VendredialArrache

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Tout a commencé avec un rêve…

Un hérisson parle, assez bas, on l’entend mal.

Que dit ce hérisson ?
La même chose que cette mésange et que son ami merle

Et que disent cette mésange et son ami merle ?
La même chose que ce vers de terre, que ces primevères qui viennent d’éclore, que le tremblement de ces feuilles et que ces bruissements infinis, perceptibles à peine, toile de fond sonore quand l’on se couche dans l’herbe

Mais alors que nous disent-ils, ce vers de terre, ces primevères, ces feuilles et tous les autres ?


Leur tristesse, leur impuissance, leur colère de voir nous autres humains si fiers de notre force et de notre pouvoir empiéter toujours plus sur les autres, saccager les sols, bétonner et détruire ce qui reste encore de vivant.

« Ce serait trop bête, à la fin, que tout soit mort.
Et que vous viviez.
Sans rien faire de votre vie. »

Mais que faire alors ?

Après concertation, sérieux à moitié, ils proposent qu’on commence par enlever la pub qui attire notre attention, pollue notre espace mental, nous distrait des choses essentielles et nous fait acheter des trucs dont on n’a pas besoin.

« Sans elle, vous serez plus sensibles, vous nous verrez mieux… »

Sorti·es du rêve, le conseil nous a paru bon.
Alors on vous propose ce geste, bon pour le climat, bon pour nos rues, bon pour nos neurones (c’est une super manière de « gérer » les frustrations de la semaine) : le vendredi, après les cours, après le boulot, après la teuf, on arrache chacun·e une pub dans la rue.

Cette idée qui vient de quelques représentant·es du Vivant a le potentiel de devenir virale. Il ne tient plus qu’à nous de la mettre en oeuvre et de la diffuser partout.

#VendredialArrache


Le Colvert n’a pas été consulté ni par le hérisson, ni par la mésange, ni par le merle… Mais vous vous doutez que l’idée le ravit. Ayant reçu le communiqué ci-dessous, et ayant vu effectivement que plusieurs publicités avaient été arrachées vendredi 7 mars, on le publie avec enthousiasme. On rêve nous aussi d’un samedi matin où toutes les pub’ auraient disparu… Comme dit précédemment, « il ne tient plus qu’à nous de la mettre en oeuvre et de la diffuser partout » – en toute bonne vigilance.

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